mercredi 1 février 2017

Deuxième année de végétarisme !




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A la mi-février, cela fera deux bonnes années que j'ai décidé de totalement arrêter de manger viandes, poissons et crustacés...

Une meilleure santé physique, psychologique, une autre façon de voir le monde.

Qu'est-ce qui a changé pour moi cette année?

Les premiers mois de l'année 2016, mon alimentation et ma motivation sportive était quasiment optimales: une salle de sport non loin de chez moi, et un local de producteurs pour me nourrir. Non bio, mais avec une agriculture "raisonnée".

Fin 2016, changement COMPLET d'environnement.
Ayant obtenu mon concours d'enseignant en Seine et Marne, je me suis retrouvé, après de lourdes décisions, à 700 km de chez moi, le Sud (#chocolatine #poche).

Nouveau départ, nouveaux horizons. Nouvelle vie. Nouvelles habitudes.

Premières pensées: trouver une salle de sport pour me "motiver" à adhérer à ce nouveau mode de vie.

Pour ce qui est de l'alimentation, cela a été plus chaotique.

Déterminé au départ à ne plus trop consommer d'oeufs et de produits laitiers (exploitation, maladie etc...), je me suis "simplifié" les petits déjeuners avec des omelettes, et de la mozarella pour les repas.
J'ai compris bien après que ce n'était pas du lait de chèvre mais de vache (#abruti)...
Maux de ventre assurés.

Et puis psychologiquement c'était loin d'être l'idéal: l'Education Nationale avait eu la bonne idée de me mettre en classe de Petite Section. Une binôme de travail caractérielle et strictement centrée sur SA classe. Mais la juger dans ce contexte précis serait pas convenable. Passons.

La distance, loin de la famille, de mes amis, de ma chérie.
Toutes ces choses là on fait que j'ai failli démissionner au bout de deux mois. Je ne trouvais plus la faim, ni l'envie de continuer. Un mois d'arrêt. L'alimentation n'était pas en abondance mais de piètre qualité.

***

Pour moi, végétarien sous entend deux choses: diminuer le mal être animal et s'engager dans une démarche éco-citoyenne (une vraie!) pour (re)trouver un monde plus respectueux envers la nature.
Les deux étant très liés.

A ces deux arguments, beaucoup rigoleraient.(#Alexandrin)
Et pourtant, ils sont les deux plus grands arguments factuels qui me font dire chaque jour, que j'ai pris la bonne décision.

Pourquoi infliger des souffrances inutiles à des êtres vivants ?


L'habitude. Carnivore(faux), omnivore, carences, graines, légumes, souffrance des carottes, Jardiland, herbe, brouter, manquer de, ne rien manger...

Tout ces arguments, moqueries ou autres, je les entends à longueur de journée, dans mon entourage, sur les réseaux sociaux... Avec humour, ou parfois non!

Et bien, si c'est le prix à payer, soit.

Je préfère passer pour un mangeur de carottes plutôt qu'un "valideur de bourreaux".

"Oh mais tu critiques ceux qui mangent de la viande, gnégnégné...tu n'as pas le droit de m'imposer gnégnégné..."(réponse: se référer aux "arguments" ci-dessus.)

***


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Après quelques mois de galère donc, je me retrouve dans une meilleure situation, une meilleure forme ou je commence à contrôler mes habitudes de vie.

J'ai banni l'achat de fromages,laitages ou œufs de toute sorte. j'en consomme parfois en dérivé (glaces...) ou quand je ne mange pas chez moi.

Je me suis lancé le défi d'acheter au maximum BIO et de saison tant que je n'aurai pas trouvé à proximité un marché de producteurs locaux qui me convienne.

Le BIO ne me revient pas plus cher. Je consomme autrement, les aliments ont du gout, mon corps me remerciera. Et depuis deux ans, pas une seule maladie ( à part l'arrêt de travail, mais pour raison psychologique). Plus de rhume habituel, de grippe, de gastro, RIEN.

J'ai arrêté depuis un bon moment les médicaments (sauf problèmes psychologique, mais inutile en réalité), mon immunité s'est LARGEMENT renforcée. Je ne suis pas invincible, loin de là. Mais je n'ai plus peur d'attraper un maladie virale qui me clouerait au lit un bon moment.

Niveau social, je m'adapte, mon entourage aussi et plutôt bien! Quand le respect est mutuel, tout va pour le mieux!


Finalement....


Enfin pour résumer, je ne regrette nullement mon choix. Je me porte bien, je ne souffre d'aucune carrence. Je n'écoute plus les diktats de faire tel ou tel régime, plus de sucre, moins de sucre, plus de protéines etc...
J'avance. Je fais du sport pour moi. Je mange mieux pour moi, mes futurs enfants et la planète.
ça ne plait pas à la majorité ? Peu importe.
Mon plat de lentilles/légumes aura toujours plus de saveur qu'un steak saignant accompagné de frites.
Il suffit de développer son "palais des saveurs"(#professeurjoyeux)



See you soon....;)




NB:Je ne suis pas végétarien,vegan,végétalien. Je ne suis pas une case. L'intitulé me sert à rendre l'article plus attrayant.